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09/11/2007

LA FÊTE DE LA LAÏCITE ET DE LA SEPARATION

à noter le dimanche 9 décembre 2007

LA FÊTE DE LA LAÏCITE ET DE LA SEPARATION

ACTUALITES

Offensive cléricale et réactionnaire tout azimut

Dégénérant facilement en cléricalisme, fanatisme, impérialisme et mercantilisme, les religions aident les puissances de réaction à maintenir les masses dans l’ignorance et la servitude”.

 

Ainsi s’exprimaient nos anciens en rédigeant, au début du siècle dernier, les “Principes de la Libre Pensée”. Ce texte constitue toujours notre référence essentielle, celle qui fonde notre réflexion philosophique et notre action militante. Son actualité a rarement été aussi prégnante.

A la fin de la campagne présidentielle et dans les quelques jours qui ont suivi l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, on aurait pu croire un instant que le nouveau président allait suivre les avis éclairés de celui de ses conseillers qui lui avait fait mettre sous le boisseau un atlantisme trop voyant, un libéralisme trop échevelé, une propension trop marquée au communautarisme antagonique avec la laïcité. Las… le naturel revient au galop. Le rapport Machelon qui s’était largement déprécié pendant la campagne, est à nouveau à l’ordre du jour. C’est la ministre de l’Intérieur et des cultes, Michèle Alliot-Marie, qui s’y colle pour préparer le terrain.

L’attitude antilaïque qui consiste à représenter officiellement la République aux obsèques d’un chef religieux, en l’espèce celles du très réactionnaire Lustiger champion de l’enseignement confessionnel ségrégationniste, ne nous a malheureusement pas surpris. C’est l’inverse qui aurait été étonnant et qui aurait, pour le coup, constitué une “rupture”.

Le bras d’honneur sarkozien à la population laborieuse – qui compte pour une bonne part dans son électorat – ne nous fait même plus ricaner. En se gobergeant sur leurs yachts et dans leurs palaces, le chef de l’Etat revendique ouvertement son allégeance aux milliardaires et rote son mépris au nez du populo. Tandis qu’il met à bas la solidarité nationale constitutive de l’assurance maladie, ses premières “promesses” tenues sont les cadeaux exorbitants aux plus nantis.

Dans le même temps, le nouveau président propose à ses partenaires européens un “mini traité” qui, c’est désormais avéré, conserve le contenu de l’ancien article 52 de feu le T.C.E. par lequel on veut instaurer un dialogue institutionnalisé entre les églises et les instances européennes. Il est vrai qu’il n’a rien à refuser à la Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne qui considère que “l’Europe doit prendre conscience de ses propres racines chrétiennes et du rôle public des religions”. L’application n’a pas tardé au niveau gouvernemental. Au mépris de toute la tradition républicaine, la ministre Christine Boutin, Consulteur au “Conseil Pontifical pour la famille”, a fait entrer des clercs à son cabinet.

N’en déplaise à nos tiarés, nous continuerons à nous opposer bec et ongles à la reconnaissance de ce “rôle public des religions”. Ce ne serait rien de moins que l’officialisation du cléricalisme le plus outrancier. Un peu partout dans le monde, les calotins de toute obédience ont le vent en poupe. Ils se sentent encouragés dans leur démarche réactionnaire et dans leur prétention à régenter les esprits. Les exemples ne manquent pas.

-          A Jérusalem, c’est un membre d’un parti juif ultra-orthodoxe qui a été élu maire et qui protège les menées des intégristes contre les aérodromes et les commerces ouverts le jour du sabbat.

-          C’est une première à la Fédération Protestante de France : le nouveau président n’est pas un représentant des Luthériens ni des Réformés, mais des Evangélistes. Il vient d’exprimer sa satisfaction après les déclarations de Michèle Alliot-Marie annonçant le “toilettage” de la loi de Séparation des églises et de l’Etat qui permettra de subventionner les constructions de lieux de culte.

-          Aux Pays-Bas, le jeune député travailliste Jami Ehsan qui voulait créer un comité pour la liberté de changer de religion a été violemment agressé par les intégristes musulmans.

On nous annonce la venue du pape Benoît XVI – un modèle de pape réactionnaire - en France au printemps prochain. D’ores et déjà, la mobilisation la plus large s’impose pour empêcher que les fonds publics soient à nouveau pillés pour cette manifestation de propagande religieuse. Notre congrès de Nice aura à se saisir de la question. 

15/10/2007

POUR LE MAINTIEN DE L'ECOLE DE PROXIMITE

POUR LE MAINTIEN DE L'ECOLE DE PROXIMITE

 

 

 

Pétition

pour l’abrogation de l’article 89
et pour un débat sur les rapports public/privé

 

Le décret d’application de l'article 89 de la loi de décentralisation du 13 août 2004, (au bénéfice de l’enseignement privé) est à nouveau d’actualité ; cette mesure, obligeant les communes à verser le forfait communal à l’école privée choisie par les parents dans une autre commune, fera payer un lourd tribut à la collectivité.

Beaucoup de communes en milieu rural auront bien du mal à faire face à cet accroissement de dépenses, ce qui entraînera une augmentation des impôts locaux ; les premières victimes en seront les petites écoles rurales qui atteindront plus rapidement leur seuil de fermeture

Cela s’inscrit en outre dans la politique de restriction budgétaire actuelle à l’égard de l’enseignement public ; n’oublions pas non plus qu’en zone rurale surtout, le regroupement des écoles est imposé dans l’enseignement public et n’est guère appliqué dans l’enseignement privé, en particulier là où la concurrence scolaire reste particulièrement vive.

Nous en appelons à l’abrogation de l’article 89 d’une part, à l’organisation d’un débat sur les rapports public/privé et sur l’avenir du service public d’éducation d’autre part ; nous vous invitons à signer cette pétition et à joindre vos témoignages dans le prolongement de la démarche participative que promeut le Collectif depuis novembre 2004.


Vous pouvez signer en ligne sur http://ecoledeproximite.free.fr

ou renvoyer la pétition comportant vos Nom, Prénom, coordonnées géographiques, adresse mail et/ou postale, signature et contribution éventuelle à  :
Collectif pour la promotion et la défense de l’école publique de proximité
Mairie de Courteranges place Aimé Chanet 10270 Courteranges

Contacts : ecoledeproximite@yahoo.fr / 06 22 13 57 29

Pétition, formulaires, premières signatures et contributions sur: http://ecoledeproximite.free.fr