THE "INVICIBLE ARMADA"

08-08-1588

 Bataille des "Graveline" : Terrible défaite de l'Espagne et du Pape.

Après l'écrasement de la Flotte Ottomane à LEPANTES (oct. 1571),l'exécution de Guillaume Ier d'Orange-Nassau,en 1584,Stathouder des "Provinces Unies" (Hollande devenue  Etat protestant),la reprise de contrôle de la dynastie des Capétiens en France par le moyen des guerres de religions,on attendait le moment de mettre fin au schisme de l'Eglise d'Angleterre décidée par Henri VIII et approuvé par le Parlement en 1534.

Comme Marie Stuart,la future prétendante à la succession de d'Elisabeth Ier,était catholique,celle-ci la fit exécuter en 1587.

C'était trop.

Le Pape,avec l'aide de l'Espagne,avait réuni une immense flotte de guerre destinée à accoster en Angleterre et y rétablir ,par la force,la religion catholique comme religion officielle.

L'"Invincible Armada" fut donc lancée vers la Manche.Des tirs de canon dissuadèrent d'approcher des cotes ou d'accoster.Puis ce fut l'échec de la "bataille des Graveline"-,et le détroit du Pas-de-Calais dut être franchi.

Mais les bancs de sable des "Downs" de la Mer du Nord et la tempête éloignèrent la Flotte vers le Nord,car il n'était plus question de faire demi tour,ni de s'approcher trop près de la Hollande.

Après de nombreuses péripéties et une nouvelle tempête,les bâteaux de guerre de la coalition terminèrent leur vie sur les rochers de l'Ecosse ou même sur les ilots du Shetland.Peu d'équipages revinrent en Espagne après avoir contourné le Nord de la Grande Bretagne.

Ce fut la disparition de la plus grande Flotte de guerre de l'Epoque.

Ce fut aussi un échec personnel pour le Pape auprès de ses alliés,un échec financier pour l'Espagne.Et l'Angleterre restait anglicane.

 

PS

 « Je ne peux pas admettre que les souverains veuillent régner sur la conscience de leurs sujets et qu'ils leur enlèvent la liberté de croyance et de religion. »

Ces mots de Guillaume d'Orange furent prononcés le 31 décembre 1564 au Conseil d'État et que Philippe II,le roi d'Espagne considérait comme une défiance.