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24/02/2009

L'islam est-il un danger ?

Le dernier épisode du conflit israélo-palestinien, a remis sur le devant de la scène, le poids des religions et les risques "d'importation sur notre sol" de ses conséquences. Ainsi s'est reposé le rôle de l'islam, de ses éléments les plus fanatiques et la question de sa place dans la société française.

Dans ce domaine, les principes de la Libre Pensée sont clairs : "La L.P. considère toutes les religions comme des obstacles à l'émancipation de l'homme. Elles divisent les hommes et les détournent de leurs buts terrestres, en développant dans leur esprit la superstition et la peur de l'au-delà". L'essentiel est dit à travers ces trois lignes et même si certains pensent que l'islam est "soluble dans la République", tant que la religion islamique empiètera dans la sphère publique, elle restera un danger pour la république. Nous continuerons donc à la combattre… comme nous combattons les autres religions !

"L'islam de France" doit se plier à la loi française, il doit donc à ce titre respecter la loi de 1905, dite de "séparation des églises et de l'Etat". Les Libres Penseurs ne doivent pas accepter davantage les intrusions de l'islam qu'ils n'acceptent celles du Vatican et des autres chefs religieux dans la sphère publique. Ces critiques nous les mènerons au nom de la liberté d'expression dont nous bénéficions encore en France… en espérant que le blasphème ne redevienne jamais un délit !

En 2002, dans le Nouvel Observateur, Talisma Nasreen, écrivain et gynécologue au Bengladesh, écrivait : "Il faut critiquer l'islam. C'est un acte utile pour ceux qui vivent dans ces pays. Sous l'islam, ni la démocratie, ni les droits de l'homme ni les droits de la femme, ni la liberté d'expression ne peuvent survivre. Ce dont les pays islamiques ont le plus besoin, c'est d'introduire la laïcité , d'abolir d'urgence les lois islamiques pour sauver les femmes. Si vous voulez réellement du bien aux pays islamiques, vous devez combattre l'islam".

Dans une vidéo récente (voir le  blog libre-penseur.over-blog.com) Wafa Sultan, une Syrienne éduquée par une famille musulmane traditionnelle, raconte comment elle a refusé sa religion en voyant assassiner son professeur par les "frères musulmans". Elle a depuis quitté la Syrie, mais elle n'a pas renoncé à critiquer une religion devenue pour elle "synonyme de mort et d'intolérance".

La dernière attaque contre Gaza a mis en lumière, une fois encore, la nécessité d'un dialogue s'appuyant sur la laïcité et laissant "les religions au vestiaire" par tous les protagonistes. En France, le gouvernement doit, au nom de cette loi de 1905, cesser de faire les yeux doux et soutenir, même indirectement, l'UOIF et ses sbires".

Enfin, dernièrement, la TV n'a pu passer sous silence l'histoire de cette petite yeménite de neuf ans, mariée de force à un homme de vingt ans son aîné ! De tels faits ne peuvent nous laisser indifférents. Il doit être notre combat quotidien. Sans notre vigilance et notre solidarité rien ne pourra changer. Et que l'on ne vienne pas nous parler d'islamophobie. Le mot signifie littéralement "peur de l'islam". Pour Caroline Fourest, le terme a été initialement employé pendant la révolution iranienne par l'ayatollah Khomeiny pour signifier le "blasphème" envers la religion islamique.

Il s'agit donc bien pour nous d'un droit de discuter de l'islam et de l'étudier en tant que religion et non pas d'un quelconque racisme anti-religieux.

Les manifestations de haine sont bien entendu condamnables en tant qu'actes xénophobes, et la loi française sait faire la différence entre les croyances qui peuvent être critiquées et les croyants dont les libertés individuelles doivent être respectées.

18:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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