05/08/2015
SERVAGE en France : Nuit du 4 août 1789 -
C'est dans la Nuit du 4 Août 1789 que fut aboli le SERVAGE en France par la Chambre des Députés.
voici pour information un extrait du dictionnaire LAROUSSE , car beaucoup de lecteurs n'ont aucune idée de ce que fut cet esclavage en France :-
État de dépendance d'une personne à l'égard d'un maître et de la terre sur laquelle elle travaille.
Très Riches Heures du duc de Berry
Le terme « servage », qui recouvre une réalité difficilement saisissable, peut se définir comme la situation juridique des personnes non libres, à partir du xe s. dans la féodalité occidentale. Par la suite, le mot a pu s'appliquer dans le monde entier pour qualifier diverses formes de privation de liberté.
Esclaves et serfs
Au Moyen Âge, liberté et servitude sont des notions relatives ; l'idée antique, reprise encore au temps de Charlemagne, selon laquelle « il n'y a rien de plus que le libre et l'esclave » ne correspond plus à la réalité médiévale. Il faut admettre que l'individu est plus ou moins non libre, plus ou moins libre. À cette première cause de confusion s'en ajoute une autre : le mot servus, qui désigne au haut Moyen Âge l'esclavage, continue à être utilisé par la suite pour désigner, parallèlement à d'autres expressions, le serf.
La reconnaissance juridique
Comment les conditions de serf et d’esclave se différencient-elles ?
Si l'esclave romain était considéré comme bestial, l'esclave de l'époque carolingienne est reconnu comme étant homme, pourvu d’une âme. Mais étroitement soumis à son maître, il n'a pas de personnalité juridique ; il ne peut rien posséder, ne peut se marier, ne peut faire le service militaire ni devenir clerc.
En revanche, le serf a une personnalité juridique. Bien que non libre, il ne peut être vendu. De plus, il peut posséder des biens, hors du domaine ou hors de la seigneurie ; il peut également se marier.
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger. (1)
(1)
exemple : par temps de grands froids le seigneur avait la condescendance de l'inviter dans son château...
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