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02/01/2009

Diplômes ou certficats de complaisance ?

Dans notre pays,les attaques contre la laïcité vont bon train !

C’est maintenant le monopole de la collation des grades universitaires qu’on est en train de liquider, et cela au profit … de ce pseudo-état du Vatican.

Depuis 1875, la République Française a seul,e le monopole de la cllation des grades sur son territoire, et donc le droit de reconnaître et délivrer les diplômes préparés dans les universités.

Or un accord signé depuis le 18 décembre dernier par le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner,l'ex-socialiste  et Leurseigneur Mauberti, secrétaire pour les relations du Saint Siège avec les Etats, permettra au Vatican de reconnaître les diplômes d’enseignement supérieur délivrés par les facultés catholiques françaises qu’il désignera, non seulement pour les disciplines canoniques (théologie, droit canon), mais aussi pour les « disciplines profanes »,c’est-à-dire toutes les autres disciplines ! Cela signifie que le Vatican serait habilité à désigner les établissements qui pourront former, dans leurs disciplines, des enseignants de l’enseignement public ! Et, bien entendu, cette reconnaissance s’accompagnerait de l’aide financière de l’Etat.

Cet accord avait déjà été envisagé par Nicolas Sarkozy, l’an dernier, dans son discours du Latran. Or ses dispositionssont inconstitutionnelles, puisque le Conseil d’Etat a estimé, le 26 janvier 1984, que « ce principe du monopole de la collation des grades universitaires s’impose même au législateur ». Ne s’agissant pas d’une simple circulaire, mais d’un Accord diplomatique entre la France et le Vatican, conforme aux accords de Bologne signé par les Etats de l’Union Européenne, le Parlement sera-t-il consulté ? S’il entrait en application, cela signerait la disparition de la laïcité à la française.

La réaction des laïques de notre pays sera à la hauteur de l’attaque subie.

Pour leur part, les Libres Penseurs de l’Association Des Libres Penseurs de France (A.D.L.P.F., section de l’Union Mondiale des Libres Penseurs)engagent vivement les parlementaires à s’opposer à cet accord et se déclarent prêts à se joindre à toutes les initiatives unitaires pour faire obstacle à ce grave recul de la liberté de conscience et de l’indépendance nationale, à cette liquidation de près d’un siècle et demi d’acquis républicain.

Cet événement montre la pertinence de la revendication de l’A.D.L.P.F. en lutte pour le retour à la non reconnaissance du Saint Siège et, donc, pour la rupture des relations diplomatiques avec cette entité qui n’a rien d’un Etat, mais qui n’est qu’une machine de guerre destinée, contre la liberté de conscience, à imposer les dogmes et principes d’une religion même à ceux qui ne s’en réclament pas.

                                                                               l’ADLPF                                                                          Paris, le 28 décembre 2008.

 

 

16:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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