09/11/2009
IRAN : les femmes iraniennes informent.
ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE
116 Rue de Charenton 75012 Paris – France Tél./Fax (331) 43 65 32 97 afifem2001@yahoo.fr
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AFIF INFOS
Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran Octobre 2009 |
Les voisins arabes s'inquiètent
Le Monde, 1er Octobre
La crise iranienne a pour théâtre une zone stratégique, notamment pour ses ressources pétrolières. Pour les monarchies du Golfe, un Iran nucléarisé servirait les desseins d'un nouvel expansionnisme perse. Installées face aux côtes iraniennes, sur l'autre rive du Golfe, les monarchies arabes apparaissent, à leur corps défendant, comme en première ligne dans la crise qui oppose les Occidentaux au régime de Téhéran à propos des ambitions nucléaires de ce dernier. Alors que des traités de sécurité les lient depuis des décennies, à des titres divers, aux principales puissances hostiles à une nucléarisation de la République islamique (Etats-Unis, Royaume-Uni et France), l'Arabie saoudite et les micro-Etats...
A Genève, les grandes puissances amorcent avec précaution un dialogue avec l'Iran
Le Monde, 3 Octobre
A défaut d'un geste iranien sur le « gel » de l'enrichissement d'uranium - encore réclamé par les grandes puissances une semaine plus tôt, les discussions de Genève, jeudi 1er octobre, auront produit des surprises. L'une a été l'annonce qu'une «conversation significative» avait eue lieu, durant la pause du déjeuner, entre le négociateur américain, William Burns, et l'émissaire iranien, Saïd Jalili. De source américaine, l'entrevue était décrite comme une première, à ce niveau, depuis trente ans de rupture de relations diplomatiques entre les deux pays...
AIEA : l'Iran en sait assez pour fabriquer une bombe nucléaire
New York Times /AFP, 4 octobre
Une analyse confidentielle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) estime que l'Iran a acquis "suffisamment de connaissances pour pouvoir élaborer et fabriquer" une bombe atomique "fonctionnelle".
Selon des responsables européens non identifiés, ce document insiste dans son préambule sur le caractère provisoire de ses conclusions… Mais les conclusions de ce rapport vont nettement au-delà des positions publiques prises par plusieurs Etats, dont les Etats-Unis.
Le rapport de l'AIEA, intitulé "Dimensions militaires possibles du programme nucléaire iranien" décrit un programme complexe, dirigé par le ministre iranien de la Défense, "visant au développement d'une charge nucléaire transportable via le système de missiles Shahab 3", capables d'atteindre le Proche-Orient et certaines parties de l'Europe, selon le journal.
Le programme semble avoir débuté début 2002.
L'AIEA, dans son dernier rapport publié fin août, n'arrive toujours pas à trancher entre une éventuelle volonté iranienne de se doter d'une bombe atomique…
Les critiques se sont récemment multipliées contre l'Agence, Paris allant jusqu'à l'accuser d'avoir dissimulé des documents susceptibles de prouver le caractère militaire des projets nucléaires iraniens, ce que l'AIEA a récusé.
Khamenei opère un remaniement à la tête des Gardiens de la révolution
AFP, 4 octobre
Le guide suprême, Ali Khamenei, a procédé à un remaniement à la tête du corps d'élite des Gardiens de la révolution...
L'ayatollah Khamenei a ainsi remplacé l'actuel chef de la très redoutée milice islamique Bassidj, l'hojatoleslam Hossein Taeb, par le général de brigade Mohammad Reza Naghdi, un vétéran de cette force.
Le rôle de cette milice a été essentiel dans la mobilisation en faveur de la réélection de l'ultra-conservateur Mahmoud Ahmadinejad lors de la présidentielle du 12 juin puis dans la répression des manifestations post-électorales contestant le résultat de l'élection…
Trois journaux fermés
IRNA/ILNA, 6 octobre
Une commission gouvernementale chargée des médias a ordonné la fermeture de trois journaux iraniens sans donner les motivations de sa décision.
Les journaux Farhang Ashti (culture de la réconciliation), Arman (idéaux) et Tahlil Rooz (analyse du jour) ont été fermés…
Les prisonnières politiques sous pression à Evine
Iran Press News, 6 octobre
Selon des informations en provenance de la section femmes de la prison d’Evine, dès le début de la semaine dernière, les détenues politiques ont été transférées après la quarantaine à cette section.
Les étudiantes détenues Shabnam Madad-Zadeh, Mahsa Naderi, Fatemeh Ziaï, Atefeh Nabavi,… et d’autres prisonnières comme Sedigheh Falahat-Nejad et Nazila Dashti font partie des transférées.
Dès leur arrivée, elles sont prévenues que c’est à leur famille de fournir des habilles, matelas et couvertures qui doivent « convenir » aux critères de la prison.
Faute de l’insuffisance des aliments, elles sont contraintes d’acheter des produits alimentaires vendus en prison à des prix élevés qui sont parfois périmés.
Elles demeurent dans les cellules surpeuplées où les règles d’hygiène ne sont pas respectées. Elles sont en plus obligées de payer une somme tous les mois pour leur place en prison...
Les ouvriers de Wagon Pars en grève de la faim
Agence ILNA/Reuters, 7 octobre
Les ouvriers d’une compagnie productrice de matériel ferroviaire se sont mis en grève de la faim pour protester contre les retards de paiement de salaire.
Mille sept cents salariés de la compagnie Wagon Pars, affiliée à l’entreprise ferroviaire d’Etat et productrice de wagons, participent à cette protestation en organisant un rassemblement dans la cour de l’usine, chantant des slogans contre la direction…
Un responsable syndical avertit que les travailleurs pourraient bloquer la route menant à Arak si la direction continue d’ignorer leurs revendications.
Libération de 36 opposants iraniens arrêtés lors de violences
AFP, 7 octobre
Les autorités irakiennes ont libéré les 36 opposants iraniens des Moudjahidine du Peuple arrêtés fin juillet lors d'affrontements avec les forces régulières dans le camp d'Ashraf, a annoncé mercredi cette force d'opposition iranienne réfugiée depuis 22 ans en Irak.
Les 36 prisonniers "sont revenus triomphalement au camp d'Ashraf", près de Bagdad, a indiqué l'organisation dans un communiqué.
A leur arrivée, les opposants iraniens "ont été admis au centre médical en raison de leur état critique et des blessures subies" lors des violences provoquées par l'intervention des forces irakiennes les 28 et 29 juillet à Ashraf, ajoute le texte.
Après leur arrestation, ils avaient entamé une grève de la faim qui a duré 72 jours, dont sept jours de grève de la soif…
Mort d’une étudiante
Bulletin Amir Kabir, 7 octobre
Sous pression des forces de l’ordre, la direction de l’université Amir Kabir a empêché la cérémonie du deuil pour une étudiante diplômée et un employé de l’université.
Ils ont été tous les deux tués sur l’autoroute Qom-Téhéran par les forces de l’ordre qui poursuivaient une voiture suspecte.
La victime, Samieh Jaffar-Gholi, était alors accompagnée de son époux et de sa fille de 8 mois.
Un comité d’avocates pour 1000 femmes d’Ashraf
CNRI, 9 octobre
Dans une conférence de presse tenue à Paris le 8 octobre, le Comité international des juristes en soutien aux 1000 femmes d’Ashraf (CIJA), a annoncé sa création en présence de grands noms de barreaux de divers pays, France, Grande-Bretagne, Italie, Scandinavie et Etats-Unis.
Cette conférence a mis en garde contre les menaces imminentes pesant sur les résidents d’Ashraf, particulièrement un déplacement forcé qui préparerait le terrain à leur massacre. Les avocates ont souligné que dans chaque déplacement forcé, les premières victimes étaient les femmes.
Elles ont appelé à l’intervention immédiate de l’Union européenne, des Etats-Unis et de l’ONU pour garantir les droits des résidents d’Ashraf, notamment des femmes, conformément aux conventions de Genève, et empêcher leur déplacement, qui préparerait le terrain à une catastrophe humanitaire…
Amnesty appelle l'Iran à annuler une condamnation à la peine de mort
AFP, 9 octobre
Amnesty International a appelé vendredi les autorités iraniennes à annuler la peine de mort prononcée contre Mohammad Reza Ali Zamani, condamné en relation avec les manifestations qui ont suivi les élections présidentielles iraniennes contestées…
Paris aussi exprime sa "vive émotion" à la condamnation à mort d'un manifestant
La France ressent une "vive émotion" à la condamnation à mort de Mohammad Reza Ali Zamani, pour son rôle dans les manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères...
Mohammad Reza Ali Zamani, membre de l'Association de la monarchie d'Iran, avait comparu le 8 août, comparu le même jour que la chercheuse française Clotilde Reiss, qui attend actuellement son jugement à l'ambassade de France, devant le Tribunal révolutionnaire de Téhéran pour son rôle dans la protestation consécutive à la réélection controversée le 12 juin de Mahmoud Ahmadinejad...
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a réaffirmé le soutien moral de la France aux manifestants: "Nous saluons le courage de tous les citoyens iraniens qui, malgré les vagues successives de répression et de violence, manifestent pacifiquement pour la défense de leurs droits fondamentaux".
Trois manifestants condamnés à mort
Agence ISNA/AFP, 10 octobre
Trois personnes qui avaient été arrêtées à la suite des manifestations consécutives à la réélection controversée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad en juin, ont été condamnées à mort.
"Trois personnes qui comparaissaient (pour leur rôle) dans les incidents post-électoraux ont été condamnés à mort", selon un porte-parole du ministère de la Justice Zahed Bashiri Rad.
Pendaison d'un jeune, mineur au moment des faits
IRNA/ISNA/AFP, 11 octobre
Un jeune de 21 ans, Behnoud Shojaie, condamné à mort pour un meurtre commis alors qu'il était mineur, a été exécuté par pendaison dimanche matin.
Il avait commis ce meurtre lors d'une rixe il y a quatre ans dans une résidence du nord de Téhéran.
Les parents de la victime, Ehsan Nasrollahi, ont eux-mêmes procédé à l'application de la peine à la prison d'Evine...
En juin 2008, l'ancien chef de la justice, l'ayatollah Mahmoud Hachémi Shahroudi, avait accordé un sursis à Behnoud Shojaie pour permettre à sa famille de convaincre les proches de la victime de renoncer à réclamer l'application de la peine de mort...
Londres ordonne de rompre les liens financiers avec deux sociétés du régime
AFP, 12 octobre
La Grande-Bretagne a ordonné à ses établissements financiers de mettre fin à leurs transactions avec deux sociétés iraniennes, la banque Mellat et la compagnie Shipping Lines, a annoncé lundi un porte-parole du ministère des Finances.
L'ONU "très préoccupée" par la condamnation à mort de manifestants
AFP, 13 octobre
La Haut commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme s'est déclarée mardi "très préoccupée" par la condamnation à mort en Iran de trois personnes pour leur participation à des manifestations post-électorales et a demandé un "réexamen soigneux de leurs cas en appel".
Mme Navy Pillay a exprimé dans un communiqué sa "plus vive inquiétude sur le déroulement des récents procès de militants d'opposition" et dit "espérer que ces jugements vont être soigneusement réexaminés par des cours supérieures"...
Mme Pillay s'est par ailleurs déclarée "profondément affectée" par l'exécution d'un homme pour un meurtre commis alors qu'il était encore mineur.
"Cette dernière exécution montre qu'aucune clémence n'est assurée pour les jeunes jusqu'à ce que l'Iran change ses lois et ses pratiques pour mettre un terme une fois pour toutes aux exécutions de criminels mineurs", s'est indignée Mme Pillay.
Quatorze exécutions en deux semaines
Quotidien Kayhan /Secrétariat du CNRI, 13 octobre
Entre le 27 septembre et le 11 octobre, le régime des mollahs a exécuté 14 personnes, dont trois femmes. Six prisonniers, dont deux femmes avaient été exécutés dans la prison Karoun de la ville d’Ahvaz (sud-ouest). Quatre de ces détenus, répondant aux noms de Karim A., Abdollah Dj., Kahdijeh J. et Fouzieh Dj., (deux femmes) ont été pendus le 6 octobre et deux autres détenus Odaye B. et Saad B. ont été pendus le 8 octobre.
Le 6 octobre, sans que sa famille ni son avocat ne soient avertis, Rahim Mohammadi a été exécuté à Tabriz (nord-ouest).
Les 27 et 29 septembre aussi, cinq hommes et une femme ont été pendus à Sarkhasse et Taybad, dans le nord-ouest du pays, sans que la moindre information ne soit publiée à leur sujet.
Fariba, blogueuse emprisonnée
Le Figaro, 13 octobre
Fariba Pajouh
, journaliste au blog très suivi par les jeunes Iraniens attend son jugement depuis sa cellule de Téhéran...
Quelques jours après la réélection contestée d'Ahmadinejad, le 12 juin, et malgré la censure et le filtrage renforcé de l'Internet, elle avait osé évoquer sur son blog baptisé « Après la pluie » les viols de jeunes manifestants ou la fermeture imposée du syndicat des journalistes.
Aujourd'hui, la jeune journaliste en paye le prix fort. Incarcérée depuis près de deux mois dans la tristement célèbre prison d'Evine, elle est condamnée au silence. Dans sa cellule aux murs épais, elle attend son jugement, dont elle ignore les tenants et les aboutissants...
La fille d'un conseiller d'Ahmadinejad s’exile
AFP, 13 octobre
Une réalisatrice iranienne, auteur d'un film critique du régime, et fille d'un conseiller du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, a annoncé mardi avoir demandé l'asile politique en Allemagne.
Après sa participation à un festival du film sur les droits de l'Homme à Nüremberg (sud-ouest), Narges Kahlor, 25 ans, fille de Mehdi Kahlor, a demandé l'asile politique en Allemagne lundi, soit un jour avant l'expiration de son visa allemand.
"Je crains de rencontrer des difficultés si je rentre chez moi. C'est la raison pour laquelle j'ai demandé l'asile hier, avant l'expiration de mon visa. Maintenant je suis dans un foyer de demandeurs d'asile", a-t-elle indiqué à l'AFP.
"J'ai déjà depuis longtemps des problèmes politiques avec mon père. Depuis un an et demi, je vis avec ma mère", a-t-elle ajouté.
Une kyrielle de films sur l'Iran, dont le court-métrage de Narges Kahlor intitulé "La herse", avait été présentée lors du festival, organisé du 30 septembre au 11 octobre à Nüremberg…
Les organisateurs du festival ont indiqué vouloir aider la jeune fille durant sa procédure d'asile.
Une prisonnière politique poursuit une grève de la faim
Bulletin Amir Kabir, 15 octobre
Zahra Jabbari, 35 ans fut arrêtée à lors des manifestations de jours de Qods le 18 septembre elle est toujours gardée en cellule d’isolation au quartier 209 de la prison d’Evine. Selon sa mère, elle a commencé une grève de la faim voilà dix jours en protestation contre sa situation incertaine à la prison. Elle a beaucoup maigri et est très affaiblie.
Pression sur des opposants en Allemagne
AFP, 16 octobre
Les services secrets iraniens font pression sur des opposants au régime de Téhéran qui vivent en Allemagne et sur Berlin pour étouffer leurs protestations, selon un magazine télévisé diffusé jeudi en Allemagne.
"Nous savons que les services iraniens laissent circuler des collaborateurs dans les manifestations", a déclaré le numéro 2 des services de renseignement intérieur de la ville-Etat de Hambourg (nord), Manfred Murck, cité par la chaîne de télévision ARD. "Nous avons des preuves que des vidéos sont prises et qu'ils veulent identifier des personnes", a-t-il dit dans le magazine télévisé Panorama qui sera diffusé jeudi soir sur ARD.
Panorama affirme que des manifestants de l'opposition font l'objet de menaces téléphoniques et de représailles de la part des agents secrets iraniens.
Lors de leur retour en Iran, les services secrets ont l'opportunité de les "réprimer massivement", a indiqué M. Murck.
Selon le magazine, Téhéran tente aussi de faire pression directement sur le gouvernement allemand. Panorama se réfère à une réponse écrite du ministère allemand des Affaires étrangères faisant état d'une "demande répétée du gouvernement iranien de contenir la liberté d'opinion indépendante des Iraniens vivant en Allemagne".
"Il n'y a eu aucune lettre ni aucune communication orale de notre part à ce sujet", a démenti l'ambassadeur d'Iran en Allemagne, Ali Reza Sheikh Attar, cité dans Panorama, ajoutant que "beaucoup de mensonges ont été répandus dans les médias sur les protestations".
Aucun porte-parole de l'ambassade d'Iran n'a pu être joint par l'AFP.
Plusieurs manifestations d'opposants iraniens ont eu lieu en Allemagne après la réélection controversée du président Ahmadinejad.
Un réalisateur et une actrice empêchés de quitter l'Iran
AFP, 16 octobre
Le réalisateur Jafar Panahi et l'actrice Fatemeh Motamed-Aria, deux figures du cinéma iranien qui ne cachent pas leur sympathie pour l'opposition, ont été empêchés récemment de quitter l'Iran, ont rapporté vendredi des agences de presse.
Fatemeh Motamed-Aria devait se rendre aux Etats-Unis où elle avait été invitée par l'Académie des Oscars.
Attentat meurtrier contre les Gardiens de la révolution
IRNA/Le Monde, 18 octobre
Au moins vingt-six personnes, dont plusieurs hauts commandants des Gardiens de la révolution, ont été tuées dimanche matin dans un attentat perpétré dans la province de Sistan-Balouchistan au sud-est de l'Iran frontalière du Pakistan. Il s'agissait d'un attentat-suicide… Téhéran a dénoncé un acte "terroriste" et accusé les Etats-Unis dans cet attentat, le plus meurtrier de ces dernières années contre le corps d'élite des Gardiens de la révolution.
Le sociologue irano-américain condamné à 12 ans de prison
IRNA/AFP, 20 octobre
Le sociologue Irano-américain Kian Tajbaksh, arrêté lors des troubles qui ont suivi l'élection présidentielle du 12 juin en Iran, a été condamné à "plus de 12 ans de prison", a déclaré son avocat.
"Selon la loi, je ne peux pas donner la condamnation exacte mais c'est plus de 12 ans de prison", a déclaré son avocat Houshang Azhari.
Il a ajouté qu'il allait faire appel de cette condamnation.
Les USA réclament la libération de l'universitaire américain condamné.
Manifestation à l'université de Téhéran
http://www.youtube.com/watch?v=h4HuZ8oCWjQ,... 20 octobre
Manifestation à l'université de Téhéran le 20 octobre contre le pasdaran Safar-Harandi venu prononcer un discours. Non seulement il ne pourra pas, mais il devra quitter l'université sous les cris de "assassin dehors".
Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir le clip
Trois étudiantes bannies des dortoirs
Bulletin Amir Kabir, 20 octobre
Les autorités de l’université de Mazandaran (nord) ont banni trois étudiantes des dortoirs et d’autres services de cette université. Elles en ont été informées par téléphone.
Sudabeh Sayidi, Parvanaeh Rahmani et Mahdieh Alijani, toute trois membres du conseil central de l’Association Islamique Unité Féminine, ont été empêchées d’entrer dans la résidence pour passer la nuit alors qu’elles n’avaient pas encore trouvé un nouvel endroit pour habiter.
Elles ont été ainsi « punies » pour avoir participé à un sit-in à l’université le 16 juin.
Deux femmes dans le couloir de la mort
Iran Focus, 20 octobre
Deux femmes ont été condamnées à mort par le judiciaire iranien suscitant l'indignation des organisations de défense des droits des femmes. Akram Mahdavi, 34 ans, mère d’une fille, a été condamnée à mort pour avoir tué son mari qui avait 50 ans de plus qu’elle. Elle est en prison depuis quatre ans, dans l’attente de la mort. Le pouvoir judiciaire des mollahs ayant rouvert son dossier, elle risque une exécution sous peu.
Mohabat Mahmoudi, 37 ans, mère de cinq enfants, condamnée à mort pour avoir tué un homme qui voulait la violer. Elle est incarcérée dans la prison centrale d'Oroumieh depuis neuf ans, privant ses jeunes enfants de leur mère.
La Commission des femmes du CNRI a fait appel aux au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme et le Rapporteur spécial sur la violence faite aux femmes, à prendre des mesures urgentes pour empêcher l'exécution des condamnations à mort contre deux prisonnières.
Classement mondial 2009
L’Iran aux portes du trio infernal
RSF, 20 octobre
« La liberté de la presse doit être défendue partout dans le monde, avec la même force et la même exigence », a déclaré Jean-François Julliard, à l’occasion de la publication du huitième classement mondial de la liberté de la presse par Reporters sans frontières, le 20 octobre 2009...
« Dans le bas du classement, nous sommes particulièrement préoccupés par la situation en Iran. Le pays se rapproche dangereusement du trio infernal pour la liberté de la presse, constitué depuis des années par l’Erythrée, la Corée du Nord et le Turkménistan » a-t-il ajouté.
RSF dénonce "un exode" des journalistes
RSF, 21 octobre
Chaque jour, Reporters sans frontières reçoit des nouvelles demandes d’assistance de journalistes iraniens terrorisés, contraints de fuir précipitamment leur pays, où 32 de leurs confrères sont actuellement emprisonnés, après avoir été convoqués par les autorités iraniennes.
Depuis l’élection du 12 juin dernier, près d’une trentaine de journalistes ont fui la répression d’un Président et d’un Guide suprême déterminés à éliminer toute critique.
Pendaison de cinq condamnés, dont une femme et un Afghan
IRNA/AFP/CNRI, 22 octobre
Cinq personnes, dont une femme et un Afghan, reconnues coupables de meurtre ont été pendues mercredi à la prison d'Evine à Téhéran.
La femme de 27 ans, identifiée par son seul prénom Soheila. Il s’agit de la quatrième femme pendue par le régime ces 25 derniers jours.
Le ressortissant afghan, Lal Saïd, a été reconnu coupable d'avoir tué deux de ses compatriotes.
Les trois autres pendus ont été condamnés pour d'autres meurtres.
L'Iran condamné au Congrès pour persécution d'une minorité religieuse
AFP, 22 octobre
La Chambre des représentants américaine a adopté jeudi à l'unanimité une résolution condamnant l'Iran pour persécution de la minorité religieuse bahaïe, interdite en Iran, et sa "violation continuelle" des accords internationaux sur les droits de l'Homme...
Appel de l'avocat de trois jeunes en danger de pendaison
Iran Focus, 23 octobre
Me Momhamad Mostafaï, avocat de plusieurs mineurs condamnés à mort, a lancé un appel pour sauver trois jeunes condamnés en attente d'être exécutés. Il a notamment sollicité un soutien financier afin de pourvoir au prix du sang des victimes et obtenir son pardon.
Une semaine après l’exécution de Behnoud Shodja’i, un jeune de 21 ans, le régime des mollahs a l’intention d’exécuter trois autres jeunes, Safar Angouti, Mohammad-Reza Hadadi et Amir Amrollahi qui avaient tous moins de 18 ans lors du délit présumé qui leur est reproché.
Safar Angouti, 20 ans, emprisonné depuis trois ans, Mohammad Reza Haddadi, arrêté à l’âge de 15 ans, est incarcéré depuis sept ans à la prison d’Adel-Abad dans la ville de Chiraz. Amir Amrollahi qui a été arrêté à l’âge de 16 ans après un homicide involontaire lors d’une bagarre d’enfants, est depuis quatre ans en prison.
Trois jeunes qui ont commis des crimes alors qu'ils étaient mineurs, se trouvent actuellement dans le couloir de la mort et les efforts pour obtenir la grâce des familles des victimes ont été vains.
L'UE dénonce les violations des droits de l'Homme en Iran
AFP, 23 octobre
L'Union européenne s'est déclarée vendredi préoccupée par les violations des droits de l'Homme commises par le régime iranien contre les participants au mouvement de contestation du résultat de l'élection présidentielle du 12 juin.
La présidence suédoise de l'UE a publié un long communiqué dans lequel sont dénoncées "les arrestations continuelles de journalistes et de défenseurs des droits de l'Homme"...
"Au moins 4.000 personnes ont été arrêtées dans le pays après les élections. Certaines ont été relâchées, mais beaucoup sont toujours en détention", affirme la présidence de l'UE.
"Des brutalités ont été commises lors de certaines arrestations, notamment pour le journaliste Issa Saharkhiz et le défenseur des droits de l'homme Shadi Sadr", précise le communiqué.
L'UE s'est en outre déclarée "très préoccupée par les procès en groupes --5 au moins, pour 150 détenus accusés de crimes contre la sécurité nationale" et a dénoncé la condamnation du sociologue irano-américain Kian Tajbakhsh a une peine de plus de 12 ans de prison.
L'UE est enfin "très préoccupée par le nombre de condamnations à mort prononcées au cours de procès spectacles qui ne répondent pas aux normes du droit international", insiste la présidence suédoise.
L'ONU contre le refoulement des réfugiés iraniens de Camp Ashraf
Centre d'Actualités de l'ONU, 26 octobre
La Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq (MANUI) reste préoccupée par le sort des réfugiés iraniens à Camp Ashraf et du risque de refoulement.
Le représentant spécial du Secrétaire général pour l'Iraq, Ad Melkert, a récemment réaffirmé l'intention de la Mission de suivre la situation dans le camp au quotidien, selon un communiqué.
« L'ONU continue d'insister pour que les résidents de Camp Ashraf soient protégés contre le risque de déportation forcée, d'expulsion ou de rapatriement, en contradiction avec le principe de non-refoulement », c'est-à-dire l'interdiction en droit humanitaire international de renvoyer un réfugié vers un pays où il court un risque pour ses droits fondamentaux.
En juillet dernier des affrontements ont eu lieu entre les forces de sécurité iraquiennes qui tentaient de prendre par la force le contrôle du camp, et les résidents du camp. A cette occasion, des Moudjahidines avaient été arrêtés, onze personnes tuées et des dizaines d'autres blessées...
Téhéran "perd du temps", selon Bernard Kouchner
AFP, 27 octobre
L'Iran "perd du temps" en ne répondant pas aux exigences de la communauté internationale concernant son programme d'enrichissement d'uranium, a affirmé mardi le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner...
Des familles de prisonniers menacent d'entamer une grève de la faim
Site norooznews/AFP, 27 octobre
Des familles de militants iraniens en prison, notamment réformateurs, organiseront un rassemblement mercredi pour obtenir leur libération, et menacent d'une grève de la faim si elles n'obtiennent pas gain de cause...
Le groupe n'a pas précisé le lieu et l'heure du rassemblement, mais ces derniers mois, les familles de prisonniers se sont rassemblées à plusieurs reprises devant la prison d'Evine.
Le groupe a ajouté qu'il pourrait aussi porter plainte devant les instances internationales…
Ryad demande à l'Iran de ne pas politiser le hajj
AFP, 28 octobre
Le ministre saoudien du Pèlerinage, Fouad al-Farsi, a invité l'Iran à ne pas politiser le prochain pèlerinage à la suite de déclarations à Téhéran évoquant le risque de mauvais traitements pour les pèlerins iraniens.
L'Iran "ne doit pas profiter du pèlerinage pour (réaliser) des objectifs politiques et (servir) son propre agenda", a déclaré le ministre.
Il réagissait à de récentes déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, mettant en garde l'Arabie saoudite, chef de file de l'islam sunnite, contre d'éventuels mauvais traitements des pèlerins chiites d'Iran lors du pèlerinage de La Mecque, prévu fin novembre...
22 morts dus à la grippe H1N1
IRNA/AFP, 28 octobre
Vingt-deux Iraniens sont morts après avoir contracté la grippe H1N1, a annoncé le docteur Mohammad Mehdi Gouya, responsable du ministère de la Santé. Il a ajouté que 1.638 personnes avaient été infectées par le virus jusqu'à présent.
Trois écoles ont été fermées à Téhéran et douze dans la province de Sistan-Balouchistan (sud-est), ont rapporté les médias.
Cet été, pour prévenir la propagation du virus, les autorités avaient interdit aux Iraniens d'effectuer le pèlerinage à La Mecque durant le ramadan, le mois de jeûne musulman, qui a débuté le 22 août.
L'Iran a également pris des mesures pour restreindre le nombre de fidèles qui effectuent le hajj (grand pèlerinage), qui débute cette année le 19 novembre...
Employé de l'ambassade britannique condamné à 4 ans de prison
The Times/AFP, 29 octobre
Hossein Rassam, employé iranien de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran, jugé pour espionnage en août, a été condamné en Iran à quatre ans de prison.
Dans un communiqué, le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a qualifiée cette information de "très préoccupante" et estimé qu'une telle sentence était "totalement injustifiée"…
Discrimination sexuelle
Télévision Voice of America, 30 octobre
Dans un rapport publié par le Forum mondial de l’économie, sur 134 pays qui pratiquent la discrimination à l’égard des femmes, l’Iran occupe la 128ème place.
Le rapport prend en considération le statut des femmes dans ces sociétés, le taux de leur participation dans la politique, leur niveau d’éducation et de santé, etc.…
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