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14/10/2013

L'Eglise catholique espagnole béatifie encore des criminels de guerre

C'était hier à Terragone,plus de 75 ans après la fin de la guerre d'Espagne--

L'Eglise catholique avec le pape italo-argentin a toujours la haine et l'hypocrisie en bandouillère.

 

Pour les associations de victimes de la dictature de Francisco Franco (1939-1975), la béatification était bien un "acte politique d'affirmation franquiste". "Vous devez savoir que l'Eglise catholique a soutenu le soulèvement militaire de Franco contre la République espagnole en 1936, a considéré la guerre civile comme 'une croisade'' en soutenant les généraux qui s'étaient soulevés, a légitimé la dictature fasciste et la féroce répression que celle-ci a exercée sur les Espagnols", a écrit la Plateforme pour une Commission de la Vérité sur les crimes du franquisme, qui affirme rassembler plus d'une centaine d'associations, dans une lettre adressée au pape François et diffusée vendredi.

 

"Après la mort du dictateur, rien n'a changé. (...) D'un côté, la hiérarchie catholique espagnole (...) honore certaines victimes avec des béatifications et canonisations en masse et de l'autre, elle oublie celles de la répression franquiste", poursuivait-elle en réclamant l'annulation de la cérémonie.

 

Parmi les secteurs les plus progressistes de l'Eglise, minoritaires en Espagne, des voix s'étaient aussi élevées avant la béatification. "Soixante-quinze ans après ces faits, la hiérarchie de l'Eglise catholique semble vouloir maintenir ouvertes les blessures, en honorant massivement les victimes d'un seul camp", écrivait fin septembre dans un éditorial Redes Cristianas, une plateforme qui dit réunir "plus de 200 (...) mouvements catholiques de base" en Espagne.

 

Malgré la pression internationale accrue ces dernières semaines, avec une demande des Nations unies d'enquêter sur le sort de dizaines de milliers de disparus du franquisme et une enquête ouverte par la justice argentine, l'Espagne invoque une loi d'amnistie pour refuser d'ouvrir ce douloureux dossier. 

12:09 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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