27/06/2008
La gifle au Tribunal
L'affaire de la gifle est arrivée au Tribunal d'AVESNES/Helpe,ce mercredi 25 juin 2008.
Audience prévue à 13h30,selon l'annonce de la presse.
Arrivés un quart d'heure avant,nous constatons que la salle était déjà bien pleine et tout le monde bien installé.
Impossible d'entrer ou de jeter un coup d'oeil à l'intérieur et deux gendarmes barrent l'entrée,laissant entrer et sortir les journalistes ,comme dans un moulin..
Apercevant 3 places vacantes au fond,un quidam insiste pour en revendiquer une;à ce moment,intervient une dame pour dire qu'elles sont pour les journalistes.Cette dame se présente : c'est Mme Edwige,la Présidente du Tribunal et donc la patronne des lieux.
Il n'y a que 70 places,annonce-t-elle.
La moitié pour les journalistes et leur matériel,
l'autre moitié pour le public ; occupée de fait par des gendarmes en civil venus soutenir leurs collègues,on s'en rendra compte en cours d'après-midi. Ils sont tous en pays de connaissance et tous s'étaient donnés rendez-vous,longtemps avant l'heure fixée officiellement.
La liberté d'accès du public à la salle d'audience où les débats sont publics par définition,n'a pas été respectée ou a bel et bien été contournée.
Finalement l'audience débutera,et on laissera les enseignants écouter les débats dans l'embrasure des deux portes,debout,mais en dehors.
Une trentaine de personnes s'y relaieront,mais en l'absence de micro,même le premier rang aura les plus grandes difficultés à comprendre quelque chose de ce qui se dira.
Au cours de l'après-midi,on verra arriver des épouses de gendarmes qui échangeront furtivement quelques mots avec leurs amis en uniformes et vérifieront que leurs époux en civil sont bien à l'intérieur.
Dehors,sur le perron de ce Palais de Justice tout neuf et déjà promis à la casse par Rachida DATI,des profs de tout le département auront fait le déplacement;-il y aura même une délégation des Ardennes-.et ils patienteront de longues heures sans pouvoir être informés de ce qui se passera à l'intérieur.
L'important étant de montrer à notre ami qu'il n'était pas seul,que le soutien national est réel.
A un moment où le métier d'enseignant ne soulève plus de grandes vocations,l'Administration est incapable de gérer des incidents mineurs.
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