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La riposte des laïques doit être à la hauteur des attaques subies.
A la suite du souhait exprimé par Nicolas Sarkozy de développer « un dialogue institutionnel régulier avec les églises » (formule reprise du traité de Lisbonne), le gouvernement s’exécute. Les ministres se sont rendus en nombre aussi bien à la réunion de dialogue entre l’église catholique et le gouvernement tenue le 7 février, qu’au dîner du C.R.I.F. le 20 février. Cette institutionnalisation des églises va à l’encontre de la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat qui dispose que « la République ne reconnaît aucun culte ».
La laïcité de l’école est, elle aussi, menacée par le président de la République qui, le 20 février, a déclaré que « nos enfants ont aussi le droit de rencontrer, à un moment de leur formation intellectuelle et humaine, des religieux engagés qui les ouvrent à la question spirituelle et à la dimension de Dieu ». Le droit de ne pas croire aux fariboles des religions aurait-il disparu ? Ce vœu sarkozien aboutit à l’anéantissement de l’action séculaire qui a permis que l’école de la République ne soit pas celle de l’endoctrinement obscurantiste, source de divisions et de sanglants conflits.
A cela s’ajoutent
- une circulaire Alliot Marie du 19 février encourageant à reconstituer des carrés confessionnels dans les cimetières, ce qui instaure le communautarisme post mortem en remettant en cause la loi de 1887 par laquelle les cimetières sont des espaces laïcs prohibant, dans les parties communes, toute marque de reconnaissance des différentes religions ;
- le regret exprimé le 30 janvier par Nicolas Sarkozy de l’abandon de la référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans la constitution européenne, abandon qu’il a qualifié d’« erreur » ;
- la bienveillance à l’égard des sectes exprimée tant par sa directrice de cabinet que par la ministre de l’Intérieur ;
- les félicitations qu’il a adressées aux quatre diacres intégristes ordonnés le 23 février.
Trop, c’est trop. La riposte s’impose. Il est devenu nécessaire de sensiblement renforcer la mobilisation laïque, déjà concrétisée par le succès de la pétition « Sauvegardons la laïcité de la République ». A défaut, il y aurait à craindre la disparition totale des institutions laïques de notre République et le retour à une forme de pétainisme. Le peuple doit descendre en masse dans la rue. Une manifestation au moins aussi importante que celle de janvier 1994 doit imposer
le strict respect de la Séparation des églises et de l’Etat,
l’obligation au président de la République de garantir cette séparation salutaire et non sa mise en cause,
l’interdiction formelle de toute intervention religieuse au sein des écoles publiques.
Pour leur part, les adhérents de l’Association Des Libres Penseurs de France (A.D.L.P.F., section française de l’Union Mondiale des Libres Penseurs) se déclarent prêts à contribuer au succès de cette nécessaire manifestation.
Communiqué du 1er mars 2008.LONS-LE-SAUNIER.
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