02/05/2008
BEREGOVOY: il y a 15 ans.
BEREGOVOY qui avait quitté sa fonction de Premier Ministre fin mars 1993 trouve la mort le 1er mai 1993.
Les médias nous annoncent qu'il s'est suicidé,le soir du 1er mai 1993.
Avec le pistolet de son garde du corps chargé de le protéger et qui l'accompagnait dans tous ses déplacements !...Cela se passait à NEVERS.
Au lieu de le transférer à l'Hôpital le plus proche,NEVERS,c'est vers le Val de Grâce à PARIS qu'on le dirige.Il meurt donc à PARIS.
Puis ,"on" nous apprend qu'il a deux balles dans la tête.
Le suicide sera confirmé par un rapport officiel d'autopsie qui ne sera jamais communiqué à son épouse.La thèse officielle est toujours le suicide,aujourd'hui.
Pour nous qui doutons de tout,on se demande encore pourquoi il avait besoin d'un garde du corps,en l'occurence un officier de police assermenté,pour protéger sa vie.Mais,ce sont des choses qui ne regardent pas le simple citoyen.
Avant son décès,BEREGOVOY avait été quelques peu malmené par les médias : un juge qui avait ouvert une information judiciaire avait l'intention de l'entendre dans le cadre d'une procédure de délit d'initié dans " l'affaire TRIANGLE",avec des accusations dont on ne saura jamais si elles étaient fondées.Le procès de l'"affaire Triangle" qui eut lieu après son décès aboutit à des condamnations,laissa des zones d'ombres.
Cela faisait quand même désordre pour un Premier Ministre.
BEREGOVOY avait démarré sa carrière politique dans le Nord,parachuté au Conseil Régional du Nord Pas de Calais,puis candidat à la Mairie de MAUBEUGE en 1977 contre un socialiste sortant et tenta vainement de devenir député.Il tenta encore de ravir la Mairie de MAUBEUGE,sans succès.
Après ces échecs,c'est vers la Mairie de NEVERS et la Nièvre qu'il sera parachuté,cette fois avec succès.
En 1981,il deviendra chef du cabinet de Mitterand à l'Elysée,son porte-parole,et deviendra Ministre .
15:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
Georges MARCHAIS
Ce 1er mai,A2 a diffusé un reportage concernant les participations de Georges MARCHAIS aux émissions -en direct- de la télévision dans les 70-80.
c'était le seul homme politique à tenir un discours de progrès en faveur de la population qui souffrait des rigueurs économiques.
A la fin ce cette émission fut évoquée la campagne présidentielle de 1981.
Dans les 10 derniers jours de cette campagne,les sondages annonçaient que Mitterand dégringolait et que...Chirac était en passe d'arriver second ; d'où la conséquence impensable : seuls Giscard et Chirac auraient été présents au deuxième tour.Exit la gauche.
-Une campagne médiatique fut donc orchestrée en faveur du vote "utile" au profit de Mitterand,ce qui contribua à la chute de Marchais dans les sondages.
Et les résultats donnèrent dans l'ordre, Giscard,Mitterand,Chirac et Marchais 4ème ! à 16 %.
Chirac 3ème était également une surprise.
Cette émission du 1er mai aurait pu évoquer le rôle important de la manipulation d'une élection présidentielle par les médias et les groupes financiers qui les sous-tendent .
14:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
30/04/2008
communiqué ADLPF
Président : Denis PELLETIER
Conférence de presse présidentielle:
SARKOZY « J’ai fait des erreurs. Je continue »
Le Président de la République, lors de sa conférence de presse du 24 avril 2008, a reconnu avoir commis des erreurs.
La conséquence que le Président en tire est à l’exact opposé de ce qu’exige la plus élémentaire logique pédagogique, puisqu’au lieu de les corriger, il poursuit les « réformes » antisociales en œuvre dont la population, notamment la plus fragile, sent déjà les désastreux effets.
Parmi celles-ci, la suppression de milliers d’emplois publics est confirmée, notamment dans l’enseignement. Comment peut-on considérer que la diminution du nombre des postes et l’augmentation consécutive du nombre d’élèves par classe contribueront à une meilleure qualité de l’enseignement que l’on prétend rechercher ?
S’il est un domaine où il n’y a pas de changement, c’est bien celui de la laïcité, principe constitutionnel essentiel. Nicolas Sarkozy a confirmé la prééminence du rôle des ministres des cultes sur celui des enseignants.
La laïcité de l’école est d’ailleurs à nouveau la cible d’attaques du pouvoir : après la dîme du forfait communal en faveur des écoles privées extra-muros liée à l’article 89 de la loi 2004, après le fonds d’aide à l’implantation de classes de l’enseignement privé en banlieue, après les menaces contre la mixité des établissements et des enseignements, c’est une nouvelle aide publique inédite : 3 millions d’euros sont accordés à l’enseignement confessionnel pour les heures supplémentaires consacrées au soutien scolaire.
L’Association Des Libres Penseurs de France A.D.L.P.F , section française de l’Union Mondiale des Libres Penseurs, s’associe à l’exigence, exprimée par le Comité National d’Action Laïque dans son communiqué du 14 avril 2008, d’une réorientation budgétaire au profit de l’Ecole de la République.
Les Libres Penseurs de l’A.D.L.P.F. considèrent en effet qu’au moment où sont opérées des coupes claires dans le budget de l’école publique laïque, celle qui dispense un enseignement indépendant de tous les dogmes, les dernières mesures prises par le gouvernement en faveur de l’école confessionnelle constitue une véritable provocation, car elles relèguent les athées, les rationalistes, les libres penseurs et tout simplement les laïques au rang de citoyens de second ordre.
Ils n’accepteront pas sans réagir cette injustice et cette discrimination.
Paris, le 26 avril 2008.
18:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)